Cefallu et Palerme

Cefallu

L’église de San Giuseppe dei Teatini

L’église Santa Maria del Ammiraglio à Palerme

La cathédrale de Palerme

Le Palais des Normands

La chapelle Palatine

 

 

 

Les Îles Éoliennes

Ce sera le dernier voyage de CAT’LEYA au cours de ce tour du monde débuté en Juin 2016… Tout à la fois triste et heureux d’être si proche de l’aboutissement de ces 9 années. 

Nous quittons Le Monte Negro direction l’Italie, j’aurais bien aimé arriver à La Valette et croiser les remparts de cette illustre cité, mais les vents entre la Sicile et la côte Nord de l’Afrique sont désespéremment du Nord-Ouest… Notre prochaine destination sera donc Galipoli, ville historique du sud des Pouilles. 

La vieille ville fortifiée est située sur une presqu’île et reflète tout le charme de l’Italie.

Les formalités sont expédiées; personne ne veut nous voir car le bateau est francisé donc européen; je finis quand même par obtenir du Capitaine du port 2 « tampons » de clearance entrée et sortie, et ce sera tout…

La marina nous facture une fortune, un avant-goût de la Méditerranée à venir… 

Puisque Malte est innaccessible, le détroit de Messine nous conduira aux îles Eoliennes que j’avais déjà visitées en 2013, reste à voir si cela a changé…

Notre première rencontre est l’île Vulcano, la pouzzolane, l’odeur de soufre, les fumerolles des cratères d’anciens volcans…

Prochain mouillage, Lipari, le coeur des îles éoliennes et aussi la plus touristique… Sur l’Acropole, la cathédrale et son magnifique plafond.

Salina sera notre destination suivante; beaucoup plus petite et délaissée des touristes ce qui est définitivement un attrait supplémentaire pour CAT’LEYA… Nous sommes 3 au mouillage dont un bateau charter de français. Ils ont loué un voilier pour plusieurs mois et se relaient dans leur club de voile jusqu’en Grèce… 2 hommes et 4 équipières en ce moment.

Le lendemain au moment du départ, l’un des équipiers du voilier français vient nous voir, ils ont bloqué l’orin de leur ancre dans leur sail-drive et veulent savoir si je peux les aider… Je lui prodigue quelques conseils car les 2 hommes « chef de bord » n’ont même pas essayé de plonger… Ils ont envoyé leurs équipières que ne semblenmt pas avoir une grande expérience de la voile… Finalement je m’équipe et vais les « sauver »… Je leur conseille de vérifier si l’huile de leur sail-drive n’a pas virée à mayonnaise; et à ma grande stupeur ils ne savent même pas comment vérifier l’huile du sail-drive… Bonne chance…

Pour nous , tout se passe bien et mettons les voiles vers Panarea.

Nous n’irons pas à Stromboli, l’accès au sommet du volcan qui m’avait laissé un souvenir impérissable n’est plus autorisé, il faut se contenter d’une plateforme à mi-chemin et n’admirer les jets de lave la nuit que de très loin… Destination la Sicile et Cefallu.

Voici quand même quelques images de l’ascension en 2013…

Corfou entre Grèce et Italie

Dès les premiers pas dans la ville, nous nous sentons beaucoup plus proche de l’Italie et de ses ruelles étroites…

Nous sommes en Mer Ionienne tout proche de notre destination au Monte Negro où CAT’LEYA va hiverner.

 

d’Hydra, Golfe Saronique, au canal de Corynthe

La remontée vers le Nord -Ouest et le canal de Corynthe nous mène dans le golfe Saronique et Hydra.

L’influence du Meltem se fait beaucoup moins sentir dans le golfe Saronique, l’île y est plus verte…

La ville principale (qui porte le même nom comme souvent en Grèce) est située dans une magnifique baie où de belles maisons de pierre témoignent du passé florissant d’Hydra dans la construction navale puis le commerce international jusqu’au 19ème siècle. Hydra fut même héroïque dans la guerre de libération de l’occupant turc lorsqu’elle fournît l’essentiel de la marine grecque en transformant ses bateaux de commerce en navires de guerre. La victoire fût arrachée au prix de la disparition de la flotte d’Hydra qui se trouva ruinée…

C’est aujourd’hui une ville touristique à nouveau florissante et à la mode.

De notre mouillage, un chemin nous amène à Hydra le long de la côte.

Hydra se présente un théâtre grec où les maisons remplacent les spectateurs et le port la scène.

Au milieu de la jetée le monastère de l’Assomption.

De retour sur CAT’LEYA, un nouveau coucher de soleil mémorable…

Ce sont ensuite les îles de Poros et Egine avant le fameux canal de Corynthe.

C’est le troisième canal dans lequel s’engouffre CAT’LEYA et aussi le plus étroit…

Bienvenue dans la Mer Ionienne !

Un petit tour dans les Cyclades et s’en vont…

Nous profitons du mois de juillet pour organiser un tour des Cyclades. Le Meltem souffle quasiment sans interruption du secteur Nord à Nord-Est, parfois à plus de 30 nœuds en rafales, la navigation vers le sud s’avère facile, le retour sera bien plus compliqué…

La baie de Gavrio est notre porte d’entrée à l’île Andros, bien protégée du Meltem et de la houle au Nord-Ouest de l’île.

La ville elle-même, fidèle à l’organisation des villes des
Cyclades, est un dédale de ruelles à flanc de colline où il fait bon se promener à l’ombre des murs blancs et des bougainvilliers.

Plus à l’Ouest, Kea, la plus occidentale des Cyclades et la baie Nikolaos d’où il est possible de visiter Ioulis. Comme partout ailleurs, de minis chapelles bordent la route, selon certains, il était de bon ton de construire une chapelle sur ses terres pour avoir les bonnes grâces de l’église Orthodoxe très puissante en Grèce…

Accroché à son écrin de collines et de garrigues, c’est sans conteste l’un des plus beaux villages de Grèce. Et, ce qui ne gâche rien, le restaurant d’Andounis Paparounas, propose une cuisine traditionnelle excellente, tandis que le lion de Tzia veille sur le village. Les voitures sont interdites dans Ioulis, les ânes assurent donc le transport des marchandises et autres valises des touristes…

Le tour de l’île en scooter permet de découvrir des paysages tantôt arides tantôt verdoyants et quelques belles églises.

A Mykonos, Célia et Benjamin nous rejoignent pour une semaine. Bien que très touristique, une ballade dans les petites ruelles ombragées vers les moulins est un must…

Mais c’est surtout une halte avant Delos et son ancienne cité de marbre.

Aprés un arrêt à Despoptiko, au sud-Est d’Antiparos, nous partons pour Folegandros. De la baie de Vathi, un chemin escarpé au milieu de la garrigue et des espaliers conduit à Hora et sa succession de petites places ombragées.

Après un bon repas, il est temps de grimper tout en haut à l’église Panagia Kimissis qui nous offre un magnifique panorama.

Célia et Benjamin nous quittent à Santorin. C’est incroyable le nombre de voiliers charters ici; ils naviguent seulement dans les eaux de Santorin et sa caldéra ! Le site de  Hora est sublîme malgré l’afflux de touristes.

Ios sera notre dernière halte dans les Cyclades. Nous enfourchons notre scooter pour découvrir l’île. Au Nord, la tombe d’Homère, c’est du moins ce que certains archéologues soutiennent. Puis la côte Est et les riunes d e Palekastro construit par les byzantins.

Et enfin, Hora dominée par la Panagia Gremniotissa.

Il nous faut maintenant remonter vers le golfe Saronique et le canal de Corynthe.

Les Cyclades : Naxos

Je quitte Amorgos pour les Petites Cyclades, un magnifique mouillage dans le chenal entre les îles de Dhrima et d’Andikaros.

Seul un pêcheur était à l’ancre à mon arrivée, il part sortir ses filets les soirs et revient au petit matin pour nettoyer sa pêche.

Andikaros est inhabitée tandis que quelques chèvres se montrent sur Dhiram, autrefois propriété d’un peintre français. Les 2 îles sont très arides, je suppose qu’un berger vient donner à  boire à ses bêtes de temps à autre.

La mer est cristalline, un courant nettoie le chenal au gré du vent et façonne une langue de sable que semble tirer Andiparos à sa voisine.

Le Meltem s’est enfin un peu calmé, Cat’Leya peut mettre les voiles vers Naxos. Je mouille dans la baie d’Ayios Prokopiou à quelques kilomètres de la ville principale Naxos.

Me voici sur les routes de Naxos à bord d’un scooter, quoi de mieux pour s’immerger dans le paysage… vers le centre de l’île et ses villages, Halki, Kerami et Filoti.

Au fur et à mesure que l’on prend de l’altitude, on prend conscience que toutes les constructions de l’homme vont à la rencontre du ciel; les villages qui partent à l’assaut des pentes abruptes,

et partout les chapelles bâties sur des sommets improbables comme pour se rapprocher du dieu qu’elles honorent…

Au bout de la route, le Monastère de Fotodotis. Tel une forteresse, le monastère du « Christ qui donne la luimière »se dresse au-dessus de la mer dans un site sauvage et magnifique.

Sur la route du retour, Apiranthos, un autre village perché où le marbre est le matériau omniprésent, jusqu’aux croix dans le cimetière.

La Panagia Drossani, bâtie aux 9ème et 10ème siècles est l’une des plus belles églises de Naxos.

Avant de rentrer au bateau, me voici dans le Kastro de Naxos, avec ses ruelles ombragées qui montent et puis descendent, les unes qui empruntent un passage vouté, les autres qui découvrent une placette colorée par les bougainvilliers, toutes dominées par la cathédrale catholique…

Amorgos : l’île du grand bleu

Amorgos a été rendue célèbre par le tournage du film Le Grand Bleu de Luc Besson et la réplique culte  « Roberto mio palmo ». C’est une île toute en longueur, où la pêche aux éponges était commune.

Une cinquantaine de miles séparent Patmos d’Amorgos, nous choisissons une baie très protégée du Meltem derrière l’île Nikouria.

Hora, est la ville principale de l’île. Village typique des Cyclades avec ses maisons blanches, ses ruelles étroites, sa place centrale ombragée par des arbres centenaires, dominée par une citadelle vénitienne tout en haut d’un pain de sucre… Et ses moulins à qui on a coupé les ailes et qui, encore, racontent des histoires de cueillette d’olives.

Amorgos abrite  l’un des plus anciens monastères chrétiens de Grèce, le Monastère de la Hozoviotissa que l’on atteint au terme d’une montée raide, écrasés par le soleil, et qui culmine à quelques 300 mètres au-dessus de la mer… Construit en partie au 9ème siècle pour abriter une icône de la vierge, le monastère qui comptait une vingtaine de moines orthodoxes, n’est plus habité de nos jours que par 2 moines dont l’accueil, verre d’eau et liqueur sucrée, ravit les visiteurs courageux.

Au sud d’Amorogos sud, la baie de Kalotaritissa constitue un havre protégé pour les barques de pêcheurs et quelques voiliers de passage, mais ne doit faire oublier la rage de la mer d’Egée par mauvais temps…

Plus au nord, nous  empruntons une petite route qui nous mène sur les traces d’une ancien village habité par quelques ânes dans leur enclos.

Le Dodécanèse Grec : Patmos

Après une quinzaine de jours dans la marina de Samos, le temps pour le capitaine de trouver une villa et une voiture pour son retour en France (quoique lorsque j’écris ces lignes, le résultat des toutes proches élections législatives me font m’interroger sur le fondement de mon retour en France… si la prévision d’accès des extrêmes au gouvernement se réalise…), il est temps pour Cat’leya de se dégourdir les voiles vers le Sud et Patmos en particulier.

Patmos est l’île la plus au nord du Dodécanèse, région grecque la plus proche de la Turquie. C’est surtout une île à l’histoire très riche, liée à la religion chrétienne puisque l’apôtre Jean (déporté par le pouvoir romain) y aurait eu la révélation et aurait écrit l’Apocalypse.

Nous mouillons dans une baie proche de Skala où il sera possible de louer un scooter pour visiter l’île.

Skala, c’est le seul port de l’île et le centre administratif et touristique.

L’une des principales attractions de l’île est la ville de Hora où se trouvent le monastère de Saint Jean le Théologien ainsi que la grotte de l’Apocalypse.

Se promener dans les petites ruelles de Hora, et c’est la Grèce, telle qu’elle est imprimée dans votre subconscient, que vous découvrez; maisons blanches, bougainvilliers, dédales d’escaliers ponctués de passages couverts, arcades, etc…

Le Monastère de Saint jean, tel une couronne aiguisée, avec ses murs crénelés, domine de sa masse imposante la cité.

 

On y trouve de belles fresques ainsi que la richesse habituelle des églises orthodoxes, icônes et dorures…

Plus bas la grotte de l’Apocalypse…

Et cette cité ne serait pas grecque sans ses moulins…

Patmos possède aussi de belles plages engoncées dans des baies couleur turquoise.

Au guidon de mon scooter, j’irai braver le Meltem, vent du Nord qui souffle fort durant l’été, jusqu’au sommet de l’île, là où se trouve le monastère d’Elie qui nous offre une dernière fois un panorama mémorable sur Hora, Skala et Patmos.

 

Éphèse

Capitale de l’Asie romaine, Éphèse comptait quelques 250000 habitants, cité la plus peuplée de l’Empire romain après Rome, Alexandrie et Antioche.

Selon la légende, le prince athénien Androclos cherchant un nouveau site pour son peuple (Xe siècle  av J.-C.) s’adressa à l’oracle de Delphes qui prédit que le nouvel emblème de sa cité serait le poisson, le feu et le sanglier. Androclos après avoir traversé la mer Égée accosta sur la rive anatolienne ( la côte turque actuelle au Nord de l’île grecque de Samos) et cuisina du poisson si frais qu’il sauta de la marmite, les braises renversées mirent le feu à un bosquet qui fit fuir un sanglier que le prince chassa et tua. La prédiction de l’oracle se réalisait et Androclos décida de bâtir Éphèse à cet emplacement.

La grandeur puis l’effondrement d’Éphèse sont liés à  sa position géographique; lors de sa création, Éphèse était située près de l’embouchure du Caÿstre et était donc un port protégé et très actif attirant commerçants, navigateurs et pèlerins du temple d’Artémis. Au cours des siècles, l’embouchure du fleuve se remplit de sédiments et Éphèse se retrouva isolée de la mer.

La longévité de cette cité, du milieu du Ve siècle jusqu’au Ier siècle av J.-C. explique la grandeur et la diversité de ce site archéologique.

En voici quelques témoignages :

La bibliothèque de Celsius date du IIe siècle  av J.-C., c’est le monument emblématique du site.

Artémis, déesse de la fertilité

Les maisons en terrasses étaient  des demeures romaines.

un Catamaran autour d'un monde bleu

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